Le Conseil Municipal de Miquelon-Langlade est au complet !
En effet, ce dimanche 14 octobre 2012, se tenait le second tour des élections partielles pour le renouvellement des 5 postes vacants du Conseil Municipal de la Commune de Miquelon-Langlade.
On ne peut que s'en réjourir et j'adresse toutes mes félicitations aux nouveaux élus qui pourront s'investir dans la vie de leur commune. L'engagement politique est parfois un choix difficile mais il est nécessaire dans nos communautés afin de porter haut et fort les intérêts nos concitoyens.
Mme Elisabeth LECADET, seule candidate officiellement déclarée, a été logiquement élue avec plus de la moitié des suffrages exprimés.
Pourtant, les électeurs ont spontanément choisis 4 autres candidats pour compléter l'équipe du Maire Stéphane COSTE.
D'aucuns auront constatés qu'il s'agit en fait des colistiers de Stéphane COSTE de mars 2012 : Gildas MOREL, Joëlle AUTIN, Ludovic DETCHEVERRY et Sabrina CHATEL.
Si le Maire n'a pas réussi à les mobiliser dés le 1er tour comme il l'avait annoncé dans la presse locale, force est de constater que la population aura elle-même tranchée la question au second tour.
Les colistiers de mars 2012 et non candidats à cette élection municipale partielle, siègeront-ils aux côtés de leur collègue Stéphane COSTE ? Sauront-ils saisir cette opportunité pour défendre leur commune ?
L'union sacrée pour les territoriales de mars 2012, resistera-t-elle au choix démocratique fait par les électeurs qui se sont mobilisés pour permettre au Conseil Municipal de continuer à fonctionner ?
Quand on sait que le Maire n'a reçu aucun soutien officiel de ses camarades de mars 2012, la question n'est pas si neutre que cela.
Le contraire serait surprenant au regard de la nécessité pour la grande île de fonctionner normalement au niveau institutionnel jusqu'au terme de ce mandat. J'aurais du mal à comprendre et la population également que ces personnes, qui ont souhaité s'investir en mars 2012, ne siègent pas au Conseil Municipal, ne serait-ce que par solidarité mais surtout au nom de l'intérêt général de leur commune.
Le fait de savoir si on assistera peut-être à un mouvement de désolidarisation politique à l'égard de Stéphane COSTE reste une véritable question pour l'observateur que je suis tant j'avais émis les plus grandes réserves à "l'union de circonstance" de mars 2012.
Affaire à suivre donc...