Je viens d'être rendu destinataire d'un courrier des agents de douanes de l'Archipel adressé à Annick GIRARDIN dans le cadre d'une mise à disposition d'un agent de la DGFIP locale auprès du service des douanes.
Les agents relatent que cette mise à disposition a été imposée, notamment en haut lieu, alors qu'il semble qu'un premier refus avait été adressé à une demande de détachement. Le Député CLAIREAUX et Annick GIRARDIN sont expressément désignés comme étant intervenus dans ce dossier : ces informations méritent d'être vérifiées et je ne doute pas que la presse locale fera son travail d'investigation...
Devant un refus de l'administration centrale, visiblement les choses sont montées un peu plus haut car je ne vois pas l'intérêt de mettre la Secrétaire d'Etat au Développement et à la Francophonie dans la boucle, elle n'est pas vraiment concernée par le sujet sauf à en avoir été étroitement informée ce que semble révéler le courrier des agents.
En tout état de cause, quand il faut aider un agent, il faut le faire intelligemment dans le respect des procédures existantes. Or, en l'occurence, certains viennent de se prendre les pieds dans le tapis lorsqu'on sait qu'un agent des douanes originaire de l'Archipel actuellement en métropole ne peut pas revenir parce que les effectifs sont au complet !...et aujourd'hui on tente d'imposer visiblement un agent en usant de la mise à disposition.
Au final, ce mouvement forcé est fait à mon sens au détriment de la personne concernée qui risque d'arriver dans un contexte hyper-tendu ce qui n'est pas souhaitable et les agents font d'ailleurs savoir qu'ils refusent un agent mis à disposition.
Les agents de douanes viennent de déposer un préavis de grève à compter du 10 novembre. Qui peut les blâmer devant ces méthodes d'un autre temps, si ces interventions étaient avérées ?